Le premier email envoyé par Ivan Riabchyi, au lendemain du 24 février débutait par ces mots: « Je suis toujours en vie… »
Nous avons voulu recueillir le témoignage de cette éminente personnalité du monde des lettres ukrainien, qui, comme nombre de ses consoeurs et confrères, développe avec les armes dont il dispose la solidarité, l’entraide, la résistance. Il est aussi le traducteur de nombre d’écrivains belges francophones. véritable « passeur » de culture, il est aussi membre de PEN Club Belgique francophone et de la European Association of journalists (à Bruxelles). Il a créé en 2016 sa propre maison d’édition (PNZL) . Auteur lui-même, il écrit principalement pour le théâtre. Journaliste il anime des émissions de radio consacrées à la littérature.
Le témoignage que nous avons enregistré ce 20 mars 2022 est , à l’instar de celui de Dmytro Tchystiak, à la fois poignant et digne. Nous étions convenus avec lui de ne pas tenter une interview de « géopolitique », mais de centrer notre entretien sur la littérature en temps de guerre, les liens entre littératures et écrivains d’Europe et d’Ukraine, les projets qu’en temps de guerre il est encore possible de développer, des actions de solidarité…Ecoutez ce témoignage, faites le diffuser autour de vous. Ce sera, comme le dit Ivan Riabchyi, un de ces « petits gestes » tellement indispensables. Dans quelques jours, il retourne à Kiev.
L’entretien est en ligne sur youtube: https://youtu.be/MMSJtWaZWJ8
Jean Jauniaux, dimanche 20 mars 2022.