Dans le cadre de PEN Belgique francophone, nous organisons des rencontres littéraires permettant d’aborder des thématiques liées à la « charte » de l’association international de défense du droit à la liberté d’expression. PEN International défend en particulier les écrivains menacés ou opprimés dans les pays totalitaires, mais élargit son champ d’action à l’ensemble des acteurs du monde du livre. Ainsi, PEN est-elle la première association internationale de ce type à avoir placé le traducteur et la traductrice littéraire au premier rang des acteurs de la liberté d’expression. Il nous a semblé opportun de placer dans ce cadre plus général la rencontre avec Emmanuèle Sandron -que nous interviewions à l’occasion de la parution d’une traduction nouvelle d' »Alice au pays des Merveilles » (Editions Alice Jeunesse ). Les illustrations de ce très beau livre sont signées Valeria Docampo.
Nous avons interrogé Emmanuèle Sandron sur le défi singulier que représente la traduction d’un classique comme ce roman de Lewis Caroll, dont la richesse et la fantaisie linguistiques pourraient en dérouter et en décourager plus d’un.
Emmanuèle Sandron nous a donné l’autorisation de publier, ci-dessous, un article qui fait le point sur ce travail mené de main de maître. Elle évoque cette aventure au pays de la traduction dans l’interview qu’elle nous a accordé et que l’on peut visionner sur youtube.
Jean Jauniaux, le 21 mars 2021