« Charly 9 » comme toujours avec Jean Teulé, le lecteur est protagoniste de l’Histoire qu’il raconte en sensurround…
Chaque livre de Jean Teulé démontre combien la littérature est un formidable moyen d’entrer en Histoire ! Un roman qui se dévore, se respire, se vit et vous plonge dans les abysses les plus sanglants de la folie du pouvoir et de la mélancolie du remords d’un Roi.
Une écriture de chair, de sang, d’odeurs, de larmes et de cendres.
Magnifique
Edmond Morrel
La quatrième de couverture :
« Roi de France de 1560 à 1574, Charles IX n’aurait sans doute pas laissé un grand souvenir s’il n’avait ordonné, en août 1572, le tristement célèbre massacre de la Saint-Barthélemy – un carnage qui horrifia l’Europe, à l’exception du pape et des Espagnols, prompts à y voir la bienheureuse volonté de Dieu. Charles IX n’avait alors que 22 ans. C’est sa mère, la redoutable Catherine de Médicis, utilisant tout au long de sa vie sa nombreuse progéniture pour assouvir sa soif de pouvoir, qui fut à l’origine de cette décision. Le jeune Charles n’avait ni la cruauté, ni la détermination, ni la force morale d’assumer un crime aussi horrible. Accablé par le poids de sa faute, il sombrera dans une folie qui le conduira en quelques mois à la maladie et à la mort. Jean Teulé raconte cette terrifiante descente aux enfers dans Charly 9, son treizième roman, au titre délibérément irrévérencieux, comme pour faire écho au titre pathétique et sanguinaire de ce piètre souverain. »
Sur le site de l’éditeur :
Il est vrai que Charles IX ne fut pas un roi comme les autres et qu’il n’aurait pas laissé un grand souvenir s’il n’avait ordonné, en août 1572, le massacre de la Saint-Barthélemy, carnage qui horrifia l’Europe, à l’exception du pape et des Espagnols qui y virent, eux, la bienheureuse volonté de Dieu. Cette décision n’était pas la sienne mais celle de sa mère, la redoutable Catherine de Médicis qui utilisa toute sa vie sa nombreuse progéniture pour assouvir son appétit dévorant de pouvoir : dès qu’un de ses fils mourait, elle poussait illico le suivant sur le trône de France. Charles IX avait 22 ans à l’époque, et il ne possédait ni la cruauté ni la détermination, ni la force morale d’assumer un crime aussi horrible. Accablé par le poids de sa faute, il sombra dans une folie qui le conduisit en quelques mois à la maladie et à la mort. C’est cette terrifiante descente aux enfers que Jean Teulé raconte dans ce roman baroque et magnifique. Avec la verve qu’on lui connaît, il décrit les extravagances de ce malheureux jeune homme : la manière dont il coursait furieusement des lièvres qu’il délivrait dans les appartements de sa maîtresse ; comment il massacrait le bétail, la basse-cour et tous les animaux des fermes où le hasard de ses errances le conduisaient, comment il empoisonna une partie de la population en lui offrant du muguet le 1er mai, ce qui, en ces temps de famine, poussait ses sujets à manger cette fleur vénéneuse qu’il croyait être une sorte de salade ; comment il provoqua l’invention du poisson d’avril en officialisant le changement de date du début de l’année du 1er avril au premier janvier ; comment il crut remplir les coffres vides du royaume en fabriquant de la fausse monnaie… et bien d’autres folies encore, aussi saugrenues que sanglantes.
Biographie
Jean Teulé est l’auteur de treize romans. Parmi les plus notables, Je, François Villon a reçu le Prix du récit biographique ; Le Magasin des suicides a été traduit dans dix-neuf pays (best-seller à Taïwan !). Son adaptation en film d’animation par Patrice Leconte est en cours de réalisation et sortira sur les écrans en 2012. Darling a été adapté au cinéma par Christine Carrière, avec Marina Foïs et Guillaume Canet dans les rôles principaux ; Le Montespan, prix Maison de la presse et grand prix Palatine du roman historique, a été élu parmi les vingt meilleurs livres de l’année 2008 par le magazine Le Point. Son roman Les lois de la gravité est joué actuellement au théâtre par la Compagnie du Brasier. La totalité de son œuvre romanesque est publiée aux Éditions Julliard.