Sur le site de l’éditeur :
« Mouche’, drôle de surnom pour une mère, surtout avec cette apostrophe en coin comme un clin d’œil espiègle et affectueux. Dans ce signe transparaît la fantaisie qu’elle partage avec sa fille romancière. Marie Lebey esquisse une caricature de sa mère, légèrement ridicule, avec son côté Madame Verdurin pour qui l’art et la beauté sont partout, sauf chez sa fille qu’elle ne voit pas. Elle va jusqu’à moquer ses origines belges dont Baudelaire dresse le portrait au vitriol dans Pauvre Belgique ! Après la mort de son mari et de sa fille aînée, Mouche’ a un peu perdu la raison et enfermé sa fille dans un musée peuplé des fantômes de ses ancêtres et de ses écrivains fétiches. Pour lui échapper, celle-ci n’avait pas d’autre issue que de devenir une femme, belle et séduisante, captant le regard des hommes dans le seul but d’exister enfin aux yeux de quelqu’un. Avec tendre ironie, originalité, et cette drôlerie qui la caractérise, dont on comprend la source, Marie Lebey raconte l’histoire de sa relation avec cette femme, mais sans jamais régler ses comptes, bien au contraire : Mouche’ est une véritable lettre d’amour. »
Ecoutez Marie Lebey au micro d’Edmond Morrel