Ils sont trente-huit à avoir été réunis par la romancière et essayiste Anne Richter sous la couverture ornée d’un portrait de sa mère, la romancière Marie-Thérèse Bodart : étranges et familiers, ces écrivains qui, sous la plume de Richter s’inscrivent dans trois sources d’inspiration : les femmes, l’art et le mystère, dans lesquelles se reconnaît aussi la nouvelliste à qui l’on doit « L’Ange hurleur » et « La promenade du grand canal ». Nous l’avons rencontrée dans son appartement bruxellois aux murs-bibliothèques. Sur la table, le roman en cours de lecture : « Carthage » de Joyce Carol Oates, une de ces étranges et familières figures de la littérature qui accompagnent Richter…
Edmond Morrel, Bruxelles le 3 décembre 2015
ANNE RICHTER
Née d’un père poète et d’une mère romancière, Anne Richter vit dans une famille où tout le monde a toujours écrit. Licenciée en philosophie et lettres, nouvelliste et essayiste, spécialiste du fantastique, elle a conçu une œuvre qui se partage entre la critique et la fiction. Auteure d’une vingtaine de livres, elle a obtenu plusieurs prix de l’Académie, ainsi que le prix du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’essai Simenon malgré lui. Elle a été pendant sept ans présidente des « Midis de la Poésie » à Bruxelles, et la République française lui a décerné en 2003 le titre de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.