« C’est un livre qui peut constituer autour de lui une société de lecteurs complices » (J. De Decker)
Pour en savoir davantage sur Félix Vallotton : Wikipedia
« À l’âge de 17 ans, il entre à l’Académie Julian, dont les ateliers sont fréquentés par de nombreux artistes post-impressionnistes ainsi que par les Nabis1. En moins de dix ans, le jeune Suisse parvient à se faire un nom auprès de l’avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation.
À partir de 1899, il se consacre essentiellement à la peinture. Il expose régulièrement à Paris, notamment en janvier 1910, lors d’une exposition dont le catalogue est préfacé par Octave Mirbeau. Il expose aussi en Suisse et dans d’autres pays.
Vallotton était un travailleur dévoué, sans cesse à la recherche de nouvelles formes d’expression. Touché par l’horreur de la Première Guerre mondiale, il trouva dans le conflit une source d’inspiration qui le poussa vers l’art abstrait. Il renoua avec le succès vers la fin de la guerre, avant de mourir en 1925. » (Wikipedia)
…et sur son roman La Vie meurtrière
« Si les toiles de Félix Vallotton frappent par leurs couleurs profondes, son roman, La Vie meurtrière, commencé en 1907 et publié de manière posthume, est imprégné d’une noirceur inquiétante. Jacques Verdier, jeune artiste de vingt-huit ans, laisse en se suicidant une courte lettre à l’attention du commissaire : « Je me tue volontairement, et pour des motifs personnels. … Je réclame la fosse commune, et prie monsieur le commissaire de police qui fera la constatation de bien vouloir accepter, pour lui personnellement, le pli cacheté qui se trouve sur ma table : il fera de son contenu l’usage qu’il voudra. » Dans ce pli, un manuscrit, titré Un amour, déroulant de façon implacable le récit d’une vie qui ne pouvait mener qu’à une mort violente… En effet, le défunt, depuis sa plus tendre enfance, a provoqué bien malgré lui d’épouvantables accidents mortels. Crises cardiaques, chutes, empoisonnements, brûlures se sont ainsi multipliés autour de lui, jusqu’à ce que la question lancinante de sa propre responsabilité l’accule à envisager une solution fatale… » (Présentation Phébus)