Un roman graphique sidérant explore un fait-divers sanglant : les assassinats en série commis par Fritz Haarmann un fripier qui faisait commerce de chair humaine et dont par hasard on a découvert les agissements en 1924 à Hanovre. Nous avons rencontré la jeune dessinatrice Isabel Kreitz à qui l’on doit déjà un magistral « Espion de Staline » chez le même éditeur.
Edmond Morrel
Présentation de l’éditeur :
Hanovre, 1924. Alors que l’on cure l’un des cours d’eau de la ville, les travaux mettent à jour une quantité anormale d’ossements. Des ossements humains, dont l’étude révèle qu’ils ont été systématiquement raclés, comme pour en séparer la chair. L’enquête, quoique laborieuse et mal conduite, mènera à l’arrestation d’un certain Fritz Haarmann : fripier, homosexuel notoire, mais aussi indicateur de police, il est réputé avoir toujours de la viande à vendre, malgré les temps difficiles que traverse alors l’Allemagne. Mené avec une froide efficacité, le portrait saisissant de l’un des tueurs en série les plus célèbres de l’histoire criminelle allemande, responsable en seize mois de l’assassinat de vingt-quatre jeunes gens.
Biographie de l’auteur :
Née en 1967, Isabel Kreitz a débuté ses études à l’Ecole Supérieure d’Arts Graphiques de Hambourg, les poursuivant à la Parsons School of Design de New-York. Elle a publié, depuis 1994, de nombreux albums de bandes dessinées en Allemagne. En 1997, elle a obtenu le prix du Meilleur Dessinateur allemand au Festival de la B.D d’Hambourg. En 2006, elle a réalisé, une adaptation du roman d’Erich Kästner, Le 35 mai, récompensée par le prix de la Meilleure BD pour enfants au Festival d’ Erlangen. L’espion de Staline est la première publication de cet auteur en France.