Ecoutez Jehanne Sosson au micro d’Edmond Morrel

« Le siècle de Juliette », la famille au centre de ce premier roman souriant et sensible

Le premier roman de Jehanne Sosson se partage en chapitres qui sont autant de nouvelles dont l’espace est délimité par une chambre de l’hôtel ou la Réception de celui-ci. La nouvelle romancière a choisi de jongler avec les différentes expériences qu’elle a accumulées dans sa profession ou dans ses activités littéraires. Avocate spécialisée dans le droit de la famille qu’elle enseigne par ailleurs à l’Université de Louvain-La- Neuve, en Belgique, Sosson observe et décortique la cellule familiale dans toutes ses complexités. On imagine que dans son cabinet ou dans les salles d’audience, la juriste a été confrontée au plus près à la fragilité, à la détresse, à la passion. Elle y a puisé ce matériau qui lui a permis de faire de chacun des personnages du « Siècle de Juliette » un portrait romanesque sensible et empathique.
Auteure de théâtre (avec son complice Hippolyte Wouters) et nouvelliste, Sosson combine avec bonheur le sens du dialogue et celui de l’ellipse.
C’est peut-être là qu’il faut chercher cette tonalité si particulière du style souriant et sensible avec lequel l’écrivain entrelace les fils de cette réunion de famille pour en tisser le tableau d’un siècle, celui d’une famille, celui d’une centenaire, Juliette qui, à la dernière ligne, nous livrera son secret.
Car, y a-t-il famille sans secret ?

Edmond Morrel

Sur le site de l’éditeur Thélès :

Un roman qui évoque une série de portraits de famille truculents, avec des dialogues qui font mouche. Entre drame et comédie, Jehanne Sosson nous invite à la suivre dans les couloirs, et à ouvrir la porte que nous gardons tous bien fermée pour nous protéger… des autres.

Dans ce premier roman, Jehanne Sosson réunit toute la famille de Juliette dans un hôtel où son centenaire sera fêté. « Demain c’est le grand jour pour Mamy J. ! » s’exclame Carlos, le premier protagoniste qui ouvre ce roman au chapitre intitulé « Chambre 101 ».