On connaît Marc Danval, on en connaît même plusieurs…chroniqueur de jazz, comédien, biographe, plasticien, animateur de radio, il multiplie les casquettes pour protéger ses trois oreilles de l’assaut des ans qui n’ont par ailleurs aucune prise sur notre homme.
Son site multiplie à l’envi les rubriques dans lesquelles il déploie ses talents de conteur, d’écrivain, d’érudit, d’historien. En toutes choses, comme ses yeux derrière les lunettes rondes et colorées, il met de la pétillante et de l’espièglerie, de la bonne humeur et de la verve, de la joie et une forme de fausse désinvolture qu’aiment à utiliser les vrais savants…
Dans sa biographie, nous avait échappé le poète! Danval avait publié en 1984 Pour moi seul un recueil de poèmes agrémenté d’une magnifique préface de Robert Goffin. Nous pouvons aujourd’hui retrouver ces poèmes dans l’édition que nous en donne Eric Lamiroy, une édition agrémentée de poèmes récents sous le titre Pittoresque de la futilité .
Mais quelle meilleure manière d’évoquer ce recueil que d’en parler à bâtons rompus avec le poète, d’entendre avec verve évoquer sa poésie, ses sources d’inspiration, les lieux, les êtres, les espaces qu’il convoque sous sa plume… Nous avons interviewé le poète à la fin de septembre, avant qu’une deuxième vague de pandémie nous menace d’un nouveau confinement. Faut-il s’en consoler en songeant au temps qui nous sera ainsi donné pour lire le poète…?
Jean Jauniaux, le 21 octobre 2020