La rentrée de l’édition belge francophone : Névrosée!

Dans le paysage éditorial et littéraire belge de langue française , l’apparition d’une nouvelle enseigne est à applaudir des deux mains. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une initiative aussi inattendue que bienvenue comme les éditions « Névrosée » dont nous avons déjà évoqué les premiers titres parus dans la collection « Femmes de lettres oubliées ». La vocation patrimoniale de cette collection, centrée sur des romancières dont les ouvrages ne sont plus disponibles , permet aux lecteurs curieux (et aux lectrices, bien sûr!) de découvrir des oeuvres à la fois fortes et originales, dans l’inspiration, le style, l’écriture, les thèmes abordés. Ainsi, avions-nous lu avec enchantement « Dora » de Marianne Pierson-Piérard (la fille de Louis Piérard , fondateur de PEN Belgique en 1922), mais aussi les romans de Anne-Marie La Fère, Louis Dubrau, ou, parmi les derniers titres parus, Marguerite Van de Wiele et son roman « Fleurs de civilisation » , précédé d’une éclairante préface de la philosophe et romancière Véronique Bergen.

Couverture ornée d’un tableau de Sara Dombret

Nous avons rencontré Sara Dombret, écrivain et juriste, nouvelle présidente de PEN Belgique et initiatrice de cette maison d’édition dont elle prépare la rentrée de novembre, ouverte dorénavant aux « sous exposés », les écrivains belges au masculin, dont les titres ont également disparus dans les oubliettes des lettres belges. Jean Muno, Georges Rodenbach, Jean-Baptiste Baronian et d’autres encore dont nous parle dans une interview à distance, Sara Dombret.

Jean Jauniaux, le 6 septembre 2020.