Albin Michel
Eric-Emmanuel Schmitt revient au récit long et donne ici une somme romanesque à la dimension du sujet qu’il aborde, comme une énigme aux multiples facettes, que seul le roman peut investiguer : la sexualité. Schmitt apporte à chaque personnage (ils sont une quarantaine) sa vérité qu’il traite avec l’empathie du philosophe hanté par la question du bonheur.
Une galerie de portraits constitue l’ »Annonciation » , première partie de ce choral dont chaque voix sera développée dans le « Magnificat », le Dies Irae » et enfin le « Repons ». Et si ce livre était cela aussi : l’énigme de la sexualité comme réponse à la quête du bonheur ? Nous avons aussi proposé à Schmitt une interprétation du titre de son roman fondée sur la confrontation des perroquets à la figure d’un moine musicologue du XIème siècle… mais pour connaître le fin mot de ceci, il faut écouter le romancier dans cette rencontre enregistrée début septembre 2013…
Edmond Morrel à Bruxelles le 3 septembre 2013
A noter dans les agendas :
Lundi 9 septembre 2013 à 18 heures 30 à l’Hôtel de Ville de Bruxelles
« Les perroquets de la place d’Arezzo »
Rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt,
présenté par Jacques De Decker,
et suivie de lectures par Alain Leempoel.