L’univers de Nicolas Stutzmann s’inscrit dans la galaxie souriante de la poésie magique. La magicien gonfle sans relâche des ballons qu’il sculpte pour en faire une faune éphémère allant de petits chiens aux poissons rouges en passant par tout un bestiaire aussi coloré que fantaisiste. Le poète joue avec les mots dont il adore entrechoquer les sens, enlacer la musique et improviser les enchaînements.
De cela, il fait un spectacle qui hypnotise les enfants , ses partenaires privilégiés dans le public, ou leurs parents, piégés par les apprentissages enjôleurs auxquels l’artiste les invite. Nous sommes allés à la rencontre de cet homme hors du commun pendant le récent festival du conte de Chiny.
A découvrir ce qu’il nous confie de sa vie passée, on devine mieux la signification du mot « résilience ». Mais n’est-ce pas une des fonctions de l’art : nous donner une deuxième chance, nous offrir une deuxième vie.
Je vous invité à écouter cette rencontre avec un homme dont la sensibilité à fleur de peau perce souvent sous le voile.
Edmond Morrel à Chiny, le 12 juillet 2015