On retrouve dans « La femme au miroir » le romancier Schmitt. Il s’était éloigné de la voie romanesque en empruntant les chemins de travers du cinéma et de la nouvelle, dont il faisait siens les langages. Dans son dernier livre, Eric Emmanuel Schmitt entrelace trois destins de femmes, trois époques et trois styles. Un roman à clés comme toutes les oeuvres auxquelles se livre le philosophe qui interroge peut-être ici avec plus d’acuité que jamais l’angoisse de créer, la fonction de la littérature, la fertilité de la différence et la nécessité de la révolte empathique.
Edmond Morrel
Au terme de l’entretien, Eric Emmanuel Schmitt lit un extrait de « La femme au miroir »