Le roman. Quel meilleur instrument pour explorer les énigmes et les secrets qui hantent l’enfance ? Sylvie Germain nous achemine par petits tableaux successifs vers la vérité de son personnage Lili depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Elle fait ainsi le portrait d’une génération à travers les petites scènes capitales d’une famille.
Nous avons rencontré Sylvie Germain à Bruxelles le 5 septembre 2013
Edmond Morrel
« L’amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l’enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu’elle croit l’approcher au plus près, au plus brûlant. L’amour, un mot hagard. »
Tout en évocations lumineuses, habité par la grâce et la magie d’une écriture à la musicalité parfaite, Petites scènes capitales s’attache au parcours de Lili, née dans l’après-guerre, qui ne sait comment affronter les béances d’une enfance sans mère et les mystères de la disparition. Et si l’énigme de son existence ne cesse de s’approfondir, c’est en scènes aussi fugitives qu’essentielles qu’elle en recrée la trame, en instantanés où la conscience et l’émotion captent l’essence des choses, effroi et éblouissement mêlés.