Les revues ont de tous temps été les aiguillons du monde littéraire. Elles sont aussi de fragiles instruments de promotion d’auteurs et de textes. Lorsqu’elles viennent à disparaître, elles laissent derrière elles un vide que rien ne vient combler. « Le Non-Dit » après un quart de siècle de parution ininterrompue, arrive en bout de course, faute de moyens financiers suffisants.
Michel Joiret, son fondateur, nous dit le non-dit…
Edmond Morrel
Sur le site de la revue :
Une certaine conception de la littérature.
Dans ses statuts, l’asbl LE NON-DIT entend défendre la langue française et illustrer, par tous les moyens, les écritures « patrimoniale et les ressources de la langue française. Elle insiste sur les rapports nécessaires entre littérature et pédagogie et propose d’identifier de nouvelles pistes pour explorer la littérature française, souvent mise à mal dans les enseignements d’aujourd’hui.
Le Non-Dit… Pourquoi ?
Dans le numéro 1, Michel Joiret tentait de préciser son projet :
« Autour de nous, des sensibilités frémissantes… Rendre compte du désordre qu’elles provoquent dans la vie quadrillée qui règle nos réflexions et nos émotions serait bien ambitieux. Et cependant, ce désordre-là provoque l’événement plus sûrement encore que les mutations technologiques »
Revue trimestrielle, LE NON-DIT présente des rubriques significatives :
Les inédits du NON-DIT : « Découvrir ce qui vient d’exister ».
Le coin du Prof (Michel Voiturier) : « Le tableau noir est à tout le monde »
Poste restante, mise en forme d’une bibliothèque : « Le livre est le plus sûr aliment de la mémoire »
Activité musicale, fauteuil d’orchestre par Jean LACROIX : « Proust faisait chanter la pluie sur les feuilles des marronniers »
Chronique de Jean Dumortier : « En lecture attentive : les jeunes et les « nouveaux » poètes.
Rideau, le théâtre à Bruxelles, trois coups de cœur… : « La scène où se produisent nos plus fidèles miroirs »