Poète et romancier, essayiste et revuiste, Michel Joiret a plusieurs cordes à son arc. Avec ce roman, « Le carré d’or », il semble avoir joué de chacune pour tisser un portrait saisissant d’un homme et d’une ville : Maxime, avocat, en fin de carrière, veuf inconsolé erre dans un Bruxelles dévasté par les tempêtes de la fin du monde. Il laisse monter en lui le souvenir des temps anciens, de son père, de son grand-père. De son destin à lui depuis qu’adolescent il allait rêver dans le parc d’Egmont, situé au centre du « Carré d’or » à Bruxelles. La capitale de la Belgique disparue a peut-être ici son roman. Mais il ne faut pas réduire ce livre à la géographie apocalyptique de Bruxelles qu’il nous donne à explorer. C’est aussi un roman qui explore la complexité de ce que nous sommes. Un roman c’est cela : restituer aux êtres le droit d’être incompréhensibles.
Nous avons rencontré Michel Joiret à Bruxelles, le 2 février 2015. L’entretien débute par une évocation de l’éditeur Gérard Adam dont le travail mérite, une nouvelle fois, d’être salué.
Edmond Morrel
Pour celles et ceux qui sont à Bruxelles le 10 février 2015 :
A 19heuresaura lieu le lancement du nouveau roman de Michel Joiret, le Carré d’or Entretien de l’auteur avec Évelyne Wilwerth. Lecture d’extraits par Jean-Paul Humpers. ISELP, 31 boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles.