En attendant « Train World »
Ne manquez pas l’exposition « à quatre mains » que les deux complices du futur « Train World » ont accrochée aux cimaises de la Galerie Huberty Breyne (à Bruxelles). Des dessins originaux, des sérigraphies, et des tableaux réalisés par les deux artistes dévoilent, si besoin en était, la fascination esthétique que l’univers ferroviaire exerce sur le dessinateur Schuiten et sur le peintre Obolensky. Nous avons rencontré chacun des deux artistes lors de l’accrochage des oeuvres dans la Galerie qui n’en est pas à son coup d’essai dans cette belle habitude de faire se côtoyer dessinateurs et peintres. Ici, l’envoûtement de ces oeuvres ne nous donnent que davantage de hâte à découvrir bientôt « Train World » et « Train Hostel »
Edmond Morrel, Bruxelles le 10 septembre 2015
Amoureux inconditionnels de l’univers ferroviaire, l’auteur François Schuiten et le peintre Alexandre Obolensky foncent à toute vapeur vers la mythologie du voyage, dès le 12 septembre. Au travers d’œuvres inédites présentées à la galerie Huberty & Breyne, ces artistes et complices de 20 ans signent ensemble une exposition dépaysante autour de l’univers du train.
Peintures à quatre mains, sérigraphies et dessins de François Schuiten se mêlent aux toiles d’Alexandre Obolensky et témoignent de l’attraction commune qu’exercent les chemins de fer sur leurs créations.
Peintre-décorateur et illustrateur de formation, Alexandre Obolensky voit le monde en grand. Depuis plus de 30 ans, ce virtuose du pinceau emploie son talent à la réalisation de décors pour de prestigieux théâtres, ballets et opéras. Aux côtés de son ami François Schuiten, il signe des fresques monumentales et l’exécution de décors grandioses tels que le Métro Porte de Hal à Bruxelles, le Pavillon des Utopies à l’exposition universelle de Hanovre 2000, l’exposition Le Transsibérien lors d’Europalia en 2005, Le Pavillon belge pour l’Exposition Universelle de Aïchi au Japon en 2005 ou encore la fresque monumentale L’Arche à Bruxelles en 2013.
En 2009, alors que les contours du projet du Musée National du Train s’esquissent dans l’esprit de François Schuiten, c’est naturellement que celui-ci demande à Alexandre Obolensky de le suivre dans l’aventure. Les compétences du peintre sont à la hauteur du gigantisme des œuvres imaginées par Schuiten et son travail est placé au cœur du dispositif de Train World. Sous la direction scénographique de Schuiten, Obolensky donne vie aux idées les plus fantastiques de son créateur en réalisant l’intégralité des toiles et décors peints du musée.