fondation charles plisnier, 1954-2014
A l’occasion du soixantième anniversaire de la Fondation Charles Plisinier, nous avons sollicité le témoignage de personnalités des lettres belges d’aujourd’hui. La question que nous leur demandons d’aborder : que reste-t-il de Plisnier ? Que nous apprend-t-il aujourd’hui ? Quel enseignement tirer au XXIème siècle de son œuvre littéraire, de ses engagements politiques, de ses contradictions idéologiques ? Au bout de ce parcours, il restera à n’en pas douter la figure imposante d’une personnalité complexe, tellement humaine, donc paradoxale. L’oeuvre de Plisinier nous tend aussi, – c’est la fonction du romancier, souvenons-nous de Stendhal, – un miroir qu’il promène au gré de l’Histoire et qui reflète une certaine image d’aujourd’hui, de la Wallonie, de la Belgique, de l’Europe, mais aussi de la quête de spiritualité et du rôle de l’artiste dans la société.
Micro et caméra ouverts, nous sommes allés déjà à la rencontre de Pierre Mertens ( à qui, dans un premier temps nous avons demandé une première impression, brève et improvisée sur l’actualité de Plisnier…mais avec qui nous reviendrons davantage dans l’analyse de l’oeuvre et de l’engagement), Jacques De Decker (à qui nous avons demandé de nous dire en une minute ce qu’il faut retenir de Plisnier) Marie-Ange Bernard (que nous avons interviewée en sa qualité de présidente – en fin de mandat- de l’Association Charles Plisnier), le poète et écrivain Michel Voiturier ; nous avons pris rendez-vous avec d’autres encore dont Myriam Watthee-Delmotte (nouvelle présidente de l’Association Charles Plisnier), …etc
Edmond Morrel