« Se dépasser, sans blesser ni se perdre » est la devise que s’est choisie le Baron Brotchi lorsqu’il a été annobli. Même si Jacques Brotchi est couvert d’honneurs académiques internationaux, il attache une signification particulière à cette reconnaissance-là dans le pays d’immigration où ses parents, fuyant les pogroms de Roumanie, ont trouvé refuge. C’est un des chapitres fondateurs de cette autobiographie qui raconte , sous la plume de Marianne Vanhecke, le parcours d’un humaniste hors du commun . Aujourd’hui, il place son combat au niveau politique. Ce sont les questions éthiques qui le mobilisent et qui le placent, en quelque sorte, au-dessus des partis, là où prend sa source la vraie Politique, avec un P majuscule.
Edmond Morrel
Sur le site de Jacques Brotchi :
« Liégeois d’origine et Bruxellois d’adoption, je me sens Belge avant tout. En tant que Sénateur, je participe depuis 2004 aux débats politiques et de société, particulièrement dans le domaine de la santé publique.
Persuadé que rien ne remplace l’expérience du terrain pour avoir les idées claires et rester en prise directe avec les réalités quotidiennes, j’ai fait le choix de poursuivre à temps partiel mes activités médicales en les adaptant à mon agenda politique. A partir du 15 décembre 2012, je cesserai toutefois mes activités opératoires en neuro-chirurgie.
Je suis convaincu que les évolutions de la science et leurs corollaires (comme le vieillissement de la population) rendent plus que jamais impérieux l’exercice d’une politique cohérente en matière de soins de santé. La pénurie grandissante de médecins (en particulier de généralistes, d’infirmières et de kinésithérapeutes) et la surcharge administrative qui leur est imposée en sont des exemples patents. La qualité et l’efficacité de nos soins de santé exigent une réflexion globale et à long terme !