Christopher Gérard est un écrivain intransigeant dès qu’il s’agit de style : esthète exigeant, attaché à la phrase parfaite ( à la manière de Flaubert, il s’impose de la lire à voix haute pour en vérifier le rythme et la musicalité), inspiré par les univers qu’il ne cesse de ré-inventer. Rien de surprenant donc à ce qu’il ait remis sur l’établi son premier roman (paru en 2003 et salué déjà par la critique et un prestigieux prix littéraire) pour nous en donner aujourd’hui une version apurée, retravaillée, ciselée grâce aux nouveaux outils que Gérard s’est forgé au fil des livres publiés dans l’intervalle.
Cette démarche, assez rare pour que nous en saluiions l’initiative et le succès, nous donne aujourd’hui le bonheur de relire Le songe d’Empédocle, et de nous laisser à nouveau enchanter par ce roman initiatique mené tambour battant, qui se lit comme un « thriller » et dont l’histoire plonge ses racines dans l’antiquité polythéiste qu’explore un narrateur de notre temps.
Ce livre-bibliothèque est un bonheur à vivre et lire toutes affaires cessantes…
Edmond Morrel, Saint-Idesbald, le 8 mai 2015
Le livre de Christopher Gérard avait été salué lors de sa première édition par un appareil critique élogieux et le Prix Emma Martin de l’Association des écrivains belges de langue française (AEB) .
Ci-dessous, nous vous proposons les liens vers quelques articles parus à l’occasion de la réédition de l’ouvrage, articles dont vous trouverez aussi les références sur le blog de Christopher Gérard, blog (« Archaïon ») qui est aussi un très pertinent instrument d’exploration de l’actualité éditoriale, l’écrivain est aussi un critique attentif de la littérature contemporaine.
Enfin, nous ne serions pas complet si nous ne mentionnions pas le dernier livre d’Anne Richter, « Étranges et familiers » un recueil de 38 portraits d’écrivains, dans lequel Christopher Gérard trouve légitimement sa place.
Ci-dessous, les liens vers quelques articles particulièrement pertinents consacrés au roman « Le songe d’Empédocle »
Lettre de l’AEB
Le blog de Francis Richard
« Le Carnet et les Instants »