« Concerto à la mémoire d’un ange », des nouvelles d’Eric Emmanuel Schmitt

Le recueil s’accompagne d’un « journal d’écriture » qui éclaire le lecteur sur le cheminement de l’écrivain depuis l’idée de départ d’écrire sur un sujet donné, jusqu’à la finition de l’ouvrage. Schmitt nous parle de chacune de ces histoires, du genre de la « nouvelle », de la musique (le titre de l’ouvrage est inspiré de celui d’un concerto pour violon de Alban Berg).
Il s’interroge aussi sur la liberté, en philosophe, en romancier, en artiste, mais surtout en homme responsable de ses actes et de ses décisions.
Une rencontre passionnante, comme chacune de celles que Eric Emmanuel Schmitt nous a accordées déjà.

Il revient sur cette notion d’ »empathie » qu’il revendique avec ses personnages et qu’il engendre chez ses lecteurs.
Des quatre nouvelles, l’une s’élève à la hauteur de Maupassant, si vous n’en lisez qu’une , lisez celle-là : elle s’appelle « Le retour ».

Edmond Morrel

Sur le site de l’éditeur :

Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l’ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.

Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l’ordinaire et l’extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ?

Suivi du journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l’écriture, Concerto à la mémoire d’un ange s’inscrit dans la lignée d’Odette Toulemonde et La Rêveuse d’Ostende.