Colombe Schneck à la recherche de Denise Glaser, vedette de la télévision des années 60
En réhabilitant la mémoire de Denise Glaser, en racontant la gloire et l’abandon de cette femme qui fut une vedette des média dans les années 60, c’est à dire, une icône de télévision, Colombe Schneck retrace le portrait d’une époque, salue le combat et la générosité de celle qui fut, à cause de ces qualités là, plongée dans l’oubli, abandonnée par ses pairs, trahie de façon irréparable.
Denise Glaser, par le roman de Colombe Schneck, nous hante dorénavant comme une le ferait une parente que l’on aurait cessé d’écouter et dont on s’aperçoit qu’il est dorénavant trop tard pour le faire.
Edmond Morrel
Quatrième de couverture
« Denise était une vedette de télévision des années soixante, elle animait tous les dimanches l’émission Discorama, où elle a lancé, soutenu de nombreux chanteurs, comme Barbara, Maxime Le Forestier, Véronique Sanson. Elle ne vivait que pour cela, le talent des autres. En janvier 1975, elle a été licenciée pour des raisons politiques. Elle espérait revenir pour “un dernier tour de piste”, comme elle le disait. En 1981, on lui a fait de nombreuses promesses. Aucune ne sera tenue. Elle est morte, seule, oubliée de tous, deux ans plus tard.
Qui était vraiment Denise ? Que devient-on après avoir été une femme célèbre ? Avoir sa photo dans le journal, être courtisée et vivre avec la crainte lancinante que tout s’arrête un jour. Jeanne Rosen est-elle si loin de ce précipice où on vous oublie ?
Jeanne Rosen est journaliste, auteur d’un livre qui a connu un succès immérité, et se rend compte qu’elle se trompe sur sa vie, que ces questions ne sont pas les bonnes.
Comme Denise, il lui aura fallu dix ans pour comprendre que la personne qui marchait sur le fil n’était pas elle. »
Après Val de Grâce, Colombe Schneck dessine le portrait digne de Denise Glaser, femme de télévision, à la vie discrète et mystérieuse, toute en ombre et lumière, tandis qu’en parallèle elle met en miroir une jeune journaliste et écrivain de notre époque qui ressent les fragilités de la gloire. C’est une façon d’hommage, pudique et sincère, autant qu’une réflexion fine sur les revers de la célébrité.