espaces&signes : une nouvelle maison d’édition, fenêtre sur les cultures du monde

Caroline De Peyster n’a pas froid aux yeux. Le projet de créer une maison d’édition dont le catalogue inédit est consacré aux cultures du monde, elle le porte depuis longtemps. Ancienne diplomate, ancienne libraire, elle a étudié le chinois aux Langues O’ lorsqu’elle était en fonction au Quai d’Orsay. Depuis deux ans, elle étudie l’arabe. Les quatre premiers livres publiés à l’enseigne d’ espaces&signes viennent de sortir en librairie…et elle est en pleine préparation des suivants parmi lesquels figureront trois contes inédits des Mille et une Nuits, pas moins ! Nous l’avons rencontrée dans les locaux de sa maison d’édition, nous avons également rencontré les traducteurs et adaptateurs des premiers livres, des personnalités aussi attachantes et expertes que la nouvelle éditrice.

Une collection à découvrir toutes affaires cessantes !

Nous avons rencontré
- Caroline de Peyster, à propos de sa maison d’édition espaces&signes
- Aboubakr Chraidi, à propos des Trente-deux Marches du trône dont il présente le recueil
- Rémy Dor, à propos de Ïrq Bitig dont il a assuré la traduction et la présentation
- Edouard Dor, à propos des contes du Tripitaka mais aussi à propos de la singularité des éditions espaces&signes dont il a créé la charte graphique. Nous rencontrerons prochainement Edouard Dor à propos des ouvrages qu’il consacre à l’art, notamment son plus récent volume consacré à Rembrandt.

Edmond Morrel, à Paris, novembre 2014

Sur le site de espaces&signesfigure l’ensemble du catalogue actuel :

- les deux premiers volumes de la petite collection qui nous donnent à découvrir quelques contes traditionnels du Triptaka chinois
- les deux premiers volumes parus en grand format : Ïrq Bitig et Les Trente -deux marches du trône

Sur la page Facebook de « Espaces & Signes » :

A propos de « Ïrq Bitig « 

Ïrq Bitig est la première traduction en langue française d’un jeu divinatoire turk datant du Xe siècle. Extrêmement ancienne et originale, la divination turke n’a emprunté sa technique à aucune autre culture – ni chinoise, ni coréenne, ni iranienne, ni indienne.

Écrits dans une langue imagée et vivante, ces présages sont précédés d’une courte introduction les replaçant dans leur contexte géographique, historique et social. Chacun d’eux est suivi d’un bref commentaire permettant de mieux en saisir la symbolique.

Ïrq Bitig peut se découvrir de plusieurs façons : soit par une lecture en continu des présages, soit sous la forme d’un jeu, à partir du lancer d’un dé ou d’un bâtonnet facile à reproduire.

A propos de Les Trente-deux marches du trône :

Pour s’asseoir sur le trône aux pouvoirs magiques, le rajah Béhoudje va devoir s’imprégner des épisodes édifiants du règne de l’un de ses illustres et remarquables prédécesseurs. Trente-deux histoires, animées et colorées, qui sont autant de marches à franchir pour être jugé apte à gouverner et à prendre, enfin, possession du trône.

À l’image des Aventures de Télémaque de Fénelon et du Prince de Machiavel, Les Trente-deux Marches du trône, sorte de parcours initiatique, s’adresse à tous ceux qui veulent accéder au pouvoir — souverains d’hier comme responsables d’aujourd’hui, quels qu’ils soient.

Ce conte indien fut découvert par le baron Daniel Lescallier (1743-1822), administrateur maritime, lors de son séjour en Inde à la fin du XVIIIe siècle. Le style de sa traduction ajoute à son charme dont la forme narrative et le caractère distrayant rappellent les Mille et Une Nuits.