A l’occasion de la parution chez Dargaud du troisième tome de « Mermaid Project », nous avons rencontré la co-scénariste de la série, Corine Jamar. Auteure de scénarios de BD, mais aussi de romans et de livres « jeunesse », Jamar a le talent ici de développer une histoire se déroulant dans un futur proche mais conservant toute plausibilité dans l’intrigue et les situations qu’elle a imaginés avec son complice Léo. Le dessin, magnifique, de Fred Simon donne par son réalisme légèrement décalé, un espace idéal aux péripéties dans lesquelles sont plongés les protagonistes de cette aventure, et la première d’entre elles, Romane Pennac. Le dessin, l’histoire, les personnages, tout concourt à faire de ce troisième tome de « Mermaid Project » un moment hypnotique de lecture : on ne lâche pas l’album avant la dernière vignette ! Et vous n’hésiterez pas à revenir en arrière pour savourer les détails du dessin, notamment dans les paysages urbains (Paris, New-York et Rio), particulièrement réussi.
Corine Jamar, déploie un enthousiasme contagieux à raconter, donner à voir et à réfléchir. Sans que jamais ralentir le rythme de la narration, sont abordées les thématiques d’aujourd’hui : le racisme au quotidien, l’épuisement des ressources naturelles, la cupidité des multinationales, la dérive des recherches scientifiques…
Dans un prochain interview nous évoquerons avec elle « On aurait dit une femme couchée sur le dos » , son prochain roman qui paraîtra à la fin du mois d’août 2014 au « Castor Astral » (où elle avait déjà publié « Soit dit en passant, j’ai peur de tout« ) .
Rencontre avec une personnalité attachante dont on lira avec intérêt les oeuvres précédentes (notamment les livres « jeunesse »), le premier roman (« Emplacement réservé » chez Fayard) et dont on attend avec une impatience non dissimulée les prochains romans…
Edmond Morrel
Extrait du communiqué de presse :
Pennac, femme flic parisienne, a découvert les agissements inquiétants de la société Algapower pour laquelle travaille son frère. Cette société manipule le génome humain et le mélange à celui de dauphins afin de développer une nouvelle race qui sera utilisée dans un but purement économique… L’un de ces cobayes, le dauphin Delph, a sacrifié sa vie pour aider Pennac. De Paris à Rio de Janeiro en passant par New York et le Canada, Pennac va mener une enquête aux tenants et aboutissants effrayants !
Voici le troisième volet de Mermaid Project, un fantastique polar d’anticipation sur fond de recherches génétiques !
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Mermaid Project est une série imaginée par Leo, Corine Jamar et Fred Simon qui, on le découvre dans ce 1er tome, s’inscrit dans un futur pas si lointain, dans un monde qui a subi de profonds bouleversements climatiques et économiques…
Le 1er épisode de Mermaid Project, nous entraîne sur les pas de l’inspecteur Romane Pennac. Celle-ci se voit confier des enquêtes sans intérêt jusqu’au jour où un couple vient la voir pour lui parler du décès de leur fille dont le corps a, en outre, disparu. La jeune fille travaillait à New York pour la société Algapower, une entreprise spécialisée dans la production de méthane (un substitut au pétrole, devenu rare) qui procède à des manipulations génétiques sur des algues afin d’en tirer de l’énergie. Romane, dont le frère travaille pour Algapower, réussit à convaincre son chef d’aller enquêter à New York. Sur place, elle découvre que les activités de la société ne se limitent pas à la production énergétique et que leurs expériences vont bien plus loin que l’imaginable…
Ce premier volet de Mermaid Project annonce un grand polar d’anticipation
2e tome de Mermaid Project, une série dans laquelle Leo, Corine Jamar et Fred Simon imaginent un futur proche bouleversé par des manipulations génétiques, des changements climatiques, politiques, économiques… une fiction, bien sûr !
Deuxième épisode de Mermaid Project, une BD qui se déroule au milieu du XXIe siècle entre Paris et New York. Partie enquêter à New York sur la disparition de corps humains, l’inspectrice Romane découvre qu’une société, Algapower, se livre à des manipulations génétiques douteuses. La découverte – dans une base secrète de l’ONU – d’un dauphin auquel on a greffé des parties d’un cerveau humain la convainc qu’il faut découvrir ce qui se passe réellement dans les laboratoires d’Algapower… Pourquoi cette société s’adonne-t-elle vraiment à la recherche génétique ?