Georges Nivat à propos d’Alexandre Soljénitsyne

La publication du livre-catalogue « Soljénitsyne, le courage d’écrire » nous donne à nouveau l’occasion de saluer le travail de la maison d’édition qui ajoute cet ouvrage à son excellent catalogue d’ouvrages traduits du russe : les Editions des Syrtes.

« Alexandre Soljénitsyne ou le courage d’écrire », sous la direction de Georges Nivat, Editions des Syrtes

La publication du livre-catalogue « Soljénitsyne, le courage d’écrire » nous donne enfin l’occasion de saluer le travail de la maison d’édition qui ajoute cet ouvrage à son excellent catalogue d’ouvrages traduits du russe : les Editions des Syrtes.

Les Editions des Syrtes qui viennent de fêter leur dixième anniversaire, donnent l’occasion au public francophone de (re)découvrir la littérature russe : que ce soit des textes inédits d’auteurs classiques, ou d’écrivains d’aujourd’hui, aucun livre ne laisse indifférent.

Le livre-catalogue « Le courage d’écrire » est, pourrait-on dire, emblématique des Syrtes : il éveille la curiosité pour un des écrivains majeurs de la littérature mondiale en nous offrant le meilleur guide qui se puisse rêver, Georges Nivat, qui écrit en exergue d’un de ses récents livres (« Vivre en russe ») : « « Vivre en russe, je veux dire dans la langue russe, a été un des grands bonheurs de ma vie et le reste. [..] En ouverture à ce volume ce que je veux c’est tenter de dire le bonheur qu’est la langue russe. Si j’ai aimé la Russie, c’est avant tout parce que j’ai aimé la langue russe ». Nivat est historien des idées, slavisant, professeur honoraire à l’Université de Genève , il a été l’un des traducteurs des premiers romans d’Alexandre Soljenitsyne. Aux Editions de L’Âge d’Homme, il a dirigé la collection Slavica consacrée à la littérature russe et d’Europe orientale.

L’entretien avec Georges Nivat s’est déroulé en marge d’une rencontre avec Pierre Mertens, organisée à Bruxelles par la Librairie Quartiers Latins qui est devenue un lieu incontournable pour qui s’intéresse à la littérature et à l’art. Les cimaises de la librairie accueillent régulièrement des œuvres qu’elles mettent particulièrement bien en évidence. Lors de la rencontre avec Georges Nivat, le public a pu découvrir les « images et livres d’enfants » de Ludmila Krasnova. L’alliage des gravures de l’artiste et d’une collection de livres pour enfants dans leur édition originale russe éclairait de belle manière la richesse d’inspiration de la jeune artiste que l’on peut découvrir jusqu’au 29 février 2012 à la librairie, mais aussi sur son blog et dans un numéro de la revue MAYAK.

Les « Chemins de lecture » que publie la librairie en dressent régulièrement le catalogue et le programme.

Ne manquez pas de vous rendre à la Place des Martyrs, de franchir le seuil de la librairie Quartiers Latins, de contempler les oeuvres de Ludmila Krasnova et de vous plonger, toutes affaires cessantes, dans la littérature russe en commençant par visiter « Le courage d’écrire », un livre époustouflant et émouvant consacré à une figure majeure de la littérature : Alexandre Soljénitsyne.

Edmond Morrel