Parmi les commémorations du centenaire de la naissance d’Aimé Césaire, le récit de Daniel Maximin nous prodigue une lumineuse célébration fraternelle du poète antillais. Maximin, le Guadeloupéen et Césaire, l’Antillais se désignaient comme « frères volcans » : le livre de Maximin nous donne la clé de cette tellurie.
Nous avons rencontré Daniel Maximin à Bruxelles, à la Maison de la Francité où se tient une exposition consacrée à l’auteur du « Cahier d’un retour au pays natal ».
Edmond Morrel
Une exposition à la Maison de la Francité à Bruxelles inaugure une série de manifestations consacrées au centenaire d’Aimé Césaire. En voici le descriptif, tel qu’il apparaît sur le site de la Maison de la Francité à Bruxelles :
« La Maison de la Francité vous invite à (re)découvrir le parcours multiple de Césaire dans le cadre d’un partenariat avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Alliance française Bruxelles – Europe et l’ONG Coopération Éducation Culture (CEC).
D’octobre à décembre vous seront proposés : une exposition, des visites pédagogiques, des projections de documentaires, une rencontre littéraire, une table ronde, un atelier d’écriture, un spectacle de contes ainsi qu’une lecture-concert.
Célébrée à travers tout l’espace francophone, 2013 est l’année du centenaire de la naissance d’Aimé Césaire. Figure majeure de la francophonie internationale, cet écrivain et homme politique martiniquais a marqué le XXe siècle de sa lutte, dès les années 30, en faveur de la dignité de l’homme noir ainsi que de la décolonisation. La revendication des identités « nègre » et, dans un second temps, « créole » qu’il incarne a révolutionné le champ des lettres de langue française. Par sa voix, il a ouvert la voie à l’émergence des cultures francophones à travers le monde.
Cette saison verra également l’inauguration de l’« Espace Césaire », la bibliothèque issue de la fusion récente des fonds de CEC et de la Maison de la Francité. »
Daniel Maximin, ami et complice discret et attentif d’Aimé Césaire, fait ici à voix libre et nue le récit de leurs échanges fervents durant plus de quarante ans entre Paris et leurs Antilles.
Ni souvenirs pieux, ni confidences impudiques, ni biographie distanciée, cette évocation de l’homme et du poète par celui qu’Aimé Césaire appelait son frère volcan, est une vivante introduction à l’œuvre, à la pensée et à l’action de cette figure majeure du XXe siècle.
Daniel Maximin, né à la Guadeloupe, est poète, romancier et essayiste. Son œuvre, dont L’île et une nuit,Les Fruits du cyclone ou encore L’invention des désirades, est principalement publiée au Seuil.