On observe que le bonheur n’est pas nécessairement au rendez-vous de la prospérité dans les sociétés riches. Au niveau des entreprises, des familles, des couples on assiste à une prépondérance de la compétition sur la coopération. L’homme économique supplante l’homme moral.
Dans un essai qui se lit d’une traite, l’économiste Daniel Cohen explore les mécanismes économiques qui compromettent l’aspiration légitime au bonheur individuel.
Edmond Morrel
La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s’imposer.
Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas.
Pour l’économiste Daniel Cohen, rien n’est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l’heure où des milliards d’humains se pressent aux portes d’un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés. »