« L’orient du chemin » de Serge Meurant et Jacques Vilet

Les Editions Esperluète réunissent le photographe et le poète dans un court volume où alternent images poétiques et argentiques. Les unes et les autres, en cahiers successifs, abordent les rivages inspirés des différents chapitres : « Les enfants », « Silences », « Paysages domestiques », « Traversées », « Panorama ». Un poème nous dit peut-être ce qu’est l’inspiration qui a guidé les deux artistes : « Chemin matinal / là où s’arrête le regard/ à l’articulation / de l’ombre / tu attends impatient / que le soleil / métamorphose / la vision du chemin. »

Nous avons rencontré Serge Meurant à Bruxelles et prolongé cet entretien en évoquant Elisabeth Ivanovsky et René Meurant, les parents du poète. 

Edmond Morrel

Sur le site de l’éditeur :

Dans ce livre de poèmes et de photographies deux univers entrent en résonance en un subtil jeu d’échanges.
Serge Meurant et Jacques Vilet ont recherché une lumière commune, un accord entre les mots et les images. Leur dialogue s’articule autour de cinq moments : Les enfants, les portraits intitulés Silences, les natures mortes ou Paysages domestiques, les paysages titrés Traversées et Panorama.
Un va-et-vient fécond s’installe entre mots et images. La pensée du lecteur chemine de l’un à l’autre. Un mur, surface marquée par le temps, introduit le livre. Il pose un temps d’arrêt et invite le lecteur à s’interroger sur le présent qui donne à voir, sur le chemin qui est rarement en ligne droite, sur l’éternité des instants quotidiens.