Philippe Jones inaugure la nouvelle collection « Essais et témoignage » des Editions Le Taillis Pré. Yves Namur, créateur et animateur de cette maison, ne pouvait être mieux inspiré que de solliciter Jones : depuis 65 ans le poète entrelace son écriture aux images qu’elle inspire à autant d’artistes qui sont devenus amis ou complices.
La table des matières est un formidable catalogue dont rêvrait plus d’un galeriste de l’art contemporain. Nous ne citerons pas tous les noms : à chacun d’y aller voir ! Au cours de l’entretien que nous a accordé Jones, quelques artistes ont été évoqués au fil de l’évocation du livre : Jo Delahaut, Lismonde, Roger Dewint, Ania Staritsky, Maurice Pasternak…
Hommage au livre-objet, à l’amitié des artistes, à la poésie et à l’image, ce livre est aussi une autobiographie par allusions, par effleurements. Une façon aussi d’entrer dans l’univers si particulier de celui qui termine ainsi le livre : « Oui, c’est à l’image formulée, verbale ou visible, d’apparaître. Elle est le sang, elle est la vie. »
Et dans le cas de Philippe Jones, comme le souligne justement Thierry Horguelin – qui a été le maître d’oeuvre éditorial attentif et attentionné de cet ouvrage – « Philippe Jones mène une double vie de poète et d’historien d’art. Les mots et les images, l’amour des livres et la complicité avec les artistses ont occupé dès sa prime jeunesse une part essentielle de son existence »
Jones nous fait l’amitié de dévoiler ici la double image de sa vie, verbale et visible.
Edmond Morrel
Sur le site de l’éditeur :
« Philippe Jones mène une double vie, de poète et d’historien d’art. Les mots et les images, l’amour des livres et la complicité avec les artistes ont occupé dès sa prime jeunesse une part essentielle de son existence. Dans ce livre à cheval sur le récit et l’essai, il évoque ses nombreuses collaborations avec des peintres, des graveurs, des dessinateurs et des sculpteurs ; autant de rencontres, au sens fort, qui ont donné naissance à des livres de toute nature : livres illustrés, livres-objets, livres d’artistes, où chaque fois la relation entre le texte et l’illustration fut pensée non dans un lien de subordination de l’image picturale au poème, mais comme un véritable dialogue.
Hommage aux artistes qui ont accompagné l’auteur durant soixante-cinq ans d’écriture poétique, Image verbale, image visible est aussi, et peut-être d’abord, un tribut rendu à l’amitié. C’est enfin l’occasion de mener une réflexion sur les rapports à la fois évidents et mystérieux entre image poétique et image plastique. »